multiplication-table-of-5

Péniblement, elles sont sues jusqu’à la table de 5, ouf !! Mais et les autres ? 

💡 Pour les élèves troublés particulièrement, la mémorisation des tables est laborieuse. Elle est parfois impossible en tout cas dans le rythme imposé par une classe (calcul rapide notamment, opérations à compter en un temps donné…)
Les élèves dys ont une mémoire de travail le plus souvent fragile, les faits numériques, la numération de position leur causent bien des soucis et des sensations d’échecs répétés.
tabledepythagoreN’hésitons pas à leur fournir des référents. Les avis divergent sur la forme qu’ils peuvent prendre : table de Pythagore avec des éléments de couleur, ou table par table.tablesmultiplication

Il suffit de voir avec l’élève l’outil qui lui convient, lui permet de compenser et le rend plus autonome.

💡 Pour mes élèves d’ULIS, j’avais adopté, pour certains, l’utilisation d’une bille tabledepythagorepionstransparente blanche (les billes américaines plates) et de deux pions de couleur qui leur permettaient de mieux “se déplacer” dans le tableau à double entrée.  A la rencontre des deux pions, on place la bille plate transparente et on lit le résultat …. qui en plus est grossi, la bille faisant un effet loupe.  Succès garanti…

 

 

 

 

💡 Nous pouvons également aller voir également du côté de multimalin, l’auteur joue sur l’imagination dans les associations d’idées et la mise en image.

💡 J’ai fait également la découverte récente d’une technique qui peut paraitre compliquée au premier abord mais qui se révèle vraiment intéressante, notamment par le fait que cela réactive voire justifie des faits numériques indispensables :
– avoir mémorisé les tables jusqu’à 5
– savoir démarrer le comptage à partir de….5 (comptine numérique sécable)
– utiliser l’addition réitérée et la multiplication (toujours jusqu’à 5)
– utiliser ses doigts et développer l’aspect oculomoteur
et du côté des fonctions cognitives :
– renforce la mémoire de travail et la fonction de planification.
Il faudrait vérifier si cette “technique” est adaptée aux élèves dyspraxiques par exemple (la dissociation main gauche/main droite peut être une difficulté supplémentaire pour eux) De mon point de vue, la leur montrer et la leur faire “apprendre” n’empêche pas l’utilisation d’un référent, ou d’une calculatrice ou encore d’un entraînement ludique (ici, ou ici ou encore ici et même)

La voici, la voilà

💡 et pour une autre représentation de la multiplication aux élèves, une démonstration magistrale et esthétiquement magnifique : des multiplications en figures géométriques animées… astucieux et bluffant !!